Malgré sa prospérité, l'Usine Romain Boyer a succombé à une série de défis. Des problèmes logistiques insolubles, tels que l'acheminement des matières et des produits finis et une alimentation en eau devenue insuffisante, ont freiné sa croissance. À cela se sont ajoutées les secousses sociales, avec d'importantes grèves ouvrières dénonçant les rudes conditions de travail, l'impact de la Première Guerre mondiale, puis la crise de 1929.

Face à une concurrence internationale féroce et une production devenue trop onéreuse, l'usine, rachetée par Lafarge en 1926, cessa définitivement ses activités en 1934.

S'ensuivit une période de démantèlement laissant les structures à la merci des éléments et expliquant en partie leur état actuel.

Le Déclin d'un Géant :

Les Raisons de la Fermeture

Notre visite touche à sa fin. Que devient ce site exceptionnel ? Mon mémoire explorait des pistes de reconversion, et l'on entend parler de divers projets. Ce qui est certain, c'est que la commune et la métropole n'avaient pas encore statué clairement sur son devenir au moment de mes recherches, bien qu'une étude d'Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP n° RLB-01) ait été réalisée.

L'enjeu est de taille : comment réhabiliter ce patrimoine, témoin du labeur de générations et moteur du développement de Roquefort-La-Bédoule, tout en respectant son cadre naturel et sa valeur mémorielle? La préservation de l'usine Romain Boyer est cruciale, non seulement pour la mémoire collective mais aussi pour affirmer l'identité d'une commune façonnée par cette industrie.

Quel Avenir pour Romain Boyer ?

Entre Mémoire et Projets